Le marché de la distribution des jeux vidéo représente 20 milliards de dollars, hors vente de consoles ; il est supérieur à celui du cinéma et de la musique aujourd’hui.
Les jeux vidéo sont devenus de véritables chefs d’œuvre technologiques, de part leur réalisme ahurissant. Ce réalisme accru permet à certains créateurs de dépeindre des scènes de violence pouvant heurter la sensibilité des mineurs.
Afin de prévenir les consommateurs et les mineurs, le système PEGI a mis en place une normalisation basée sur des recommandations d’âge et de contenus. Néanmoins, l’Association Familles de Frances est régulièrement contactée par les familles concernant le défaut d’information sur le contenu réel des jeux vidéo. La norme PEGI est bien apposée sur l’ensemble des ludiciels mais de nombreux consommateurs semblent perdus par la signalétique actuelle. De plus, le système PEGI est basé sur le volontariat des éditeurs qui répondent à un questionnaire permettant de déterminer la catégorie afférente à chaque jeu.
Dans ce contexte, l’Association Familles de France propose la création d’un comité de validation de jeux vidéo totalement indépendant des éditeurs qui aura pour mission d’analyser minutieusement les jeux présentés à la vente. Les résultats d’analyse seront rendus publiques et permettront au jeu de se voir apposé le label « approuvé par Familles de France » s’il respecte les 27 critères définis par le comité. Par le biais de cette labellisation, L’Association Familles de France veut répondre aux carences actuelles des normes de prévention et de recommandations peu respectées. Il ne s’agit pas d’une volonté de censure des jeux vidéo violents mais d’une nécessaire information claire et facilement reconnaissable pour le consommateur sur les contenus heurtant la sensibilité des mineurs.
A ce sujet, l’article 227-24 du Code pénal dispose que :
« Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine, soit de faire commerce d’un tel message, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75000 euros d’amende lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur ».
Dans ce contexte, l’association Familles de France propose la création d’un comité de validation de jeux vidéo totalement indépendant des éditeurs qui aura pour mission d’analyser minutieusement les jeux présentés à la vente. Les résultats d’analyse seront rendus publiques et permettront au jeu de se voir apposé le label « approuvé par Familles de France » s’il respecte les 27 critères définis par le comité. Par le biais de cette labellisation, L’Association Familles de France veut répondre aux carences actuelles des normes de prévention et de recommandations peu respectées. Il ne s’agit pas d’une volonté de censure des jeux vidéo violents mais d’une nécessaire information claire et facilement reconnaissable pour le consommateur sur les contenus heurtant la sensibilité des mineurs.
L’Association souhaite également interpeller les pouvoirs publics à l’heure du projet de loi sur la prévention de la délinquance en y insérant un volet « régulation des jeux vidéo » pour une meilleure protection des mineurs et une responsabilisation des différents acteurs du marché.
Par Johann FLEUTIAUX, le 25 octobre 2006